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| | L'habitude ne signifie rien. [ Libre. ] |  |
| | | Auteur | Message |
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Nora Dimitri.
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Date d'inscription : 26/03/2011
Age : 27
Localisation : In the Night World, dans la Bibliothèque ...
|  Sujet: L'habitude ne signifie rien. [ Libre. ] Jeu 31 Mar - 16:23 | |
| Ambiance. Un calme plat régnait dans le bâtiment ancien, au style des appartement de villes du Moyen-Âge, à la façade de bois et aux lucarnes longues, hautes, mais fines, laissant place à peu de lumière. Dehors, la pluie battait avec force contre les fenêtres et les hauts murs, comme essayant d'engloutir et de faire disparaitre les vieux ouvrages de la bibliothèque. Assise à la table de l'accueil, un coude sur la table et la tête appuyée sur la main rattachée à ce coude, les jambes croisées, dont une dont le pied se balançait au rythme de la chanson qui résonnait dans les écouteurs, l'autre main tenant un livre, Nora attendait. Un client qui ne viendra pas.
Nora travaille à mi-temps dans la bibliothèque de la ville. Où aussi, elle habite. Encore lycéenne, Nora étudie donc toujours dans un lycée, en l'occurrence, celui de la ville, et même, dort dans l'internat de celui-ci. C'est un peu moins cher qu'un appartement. Plus tard, Nora y songera. Pour l'instant, elle doit travailler ... Et réussir ses études de libraire.
Des pas claquent plus loin. Alertée, Nora retira une de ses oreillettes, et leva les yeux, mémorisant la page. D'habitude, la jeune femme ne daigne lever les yeux de son bouquin en cours, mais en ce moment, la désagréable impression d'être surveillée ne cessait de tourmenter la jeune fille. Elle ne vit alors que le libraire, qui était venu voir si tout allait bien. Quelques échanges de banalités, et les consignes pour le reste de l'après-midi: classements des livres commandés pour le lycée et fermeture de la bibliothèque. Travail de routine. Lassitude. L'homme sortit, Nora se leva, et décida de se mettre au travail. Tant pis, elle finira son livre ce soir, dans son dortoir.
Que de livres ! Mais Nora souriait. C'était le livre qu'elle et sa classe allait bientôt étudier. Dans quoi, un mois ? Un superbe exemple de texte philosophique, ce qui passionnait Nora. Un soupir lui échappa. Elle avait fini. Et comme souvent en ce moment, la boule de peur qui lui remplissait l'estomac, lui revint, sournoise. Dehors, la jeune fille avait peur. Comme si on la suivait ... Un sursaut lui échappa, faisant tomber le dernier livre de la pile parterre. Tout en le ramassant, Nora sortit son portable, et observa le nom qui s'affichait. A la lecture de celui-ci, la jeune fille se figea.
Dimitri.
C'était donc le coucher du soleil ? Jetant un regard vers les fenêtres, Nora en eu la conclusion. Les nuages de pluie s'étaient enfin calmés, comme si leur colère avait enfin été déchargée dans sa totalité. Une faible lueur orangée perçait les nuages encore oppressants dans le ciel. La première tonalité se finit dans le silence, le deuxième reprit tout aussi fort. Nora, redressée, fixait le portable, le doigt hésitant. Devait-elle lui répondre ? A Lui, à celui elle a coupé tout contact volontairement il y a déjà deux années ? La troisième tonalité retentit, pour s'éteindre lentement. Durant de longues minutes encore, Nora resta figée devant l'écran du téléphone, une larme au coin des yeux. Pourquoi ne lui répond-t-elle pas ? Car elle a rompu tout lien avec son premier amour ? Surement pas. Pourquoi porterait-elle son nom alors aujourd'hui ?
Pourquoi ne change-t-elle pas de numéro ? Car ses appels sont la vérité. Il est vivant, et surement heureux, quelque part dans les plaines du Connemara, en Irlande ... D'un geste rageur, Nora essuya les deux larmes, et posa les livres sur une étagère. Après avoir repris son manteau et son bouquin, elle se dirigea vers la sortie, tête baissée.
- Mademoiselle.
Nora sursauta, et leva le nez. Un homme se tenait devant la porte. Grand et carré, une véritable armoire à glace. Il fixait Nora, dans l'attente d'une réponse, que la jeune fille ne formula pas. Quelque chose pesait dans l'atmosphère. Une minute entière s'écoula dans le silence le plus complet, dans ce silence qui vous écrase les tympans. Nora serra les poings. Ce n'était pas habituel, ça ...
- Vous désirez ?
Le Démon ne répondit pas. Mais alors, deux silhouettes se formèrent dans son dos. Deux ailes, des ailes de Dragon. Le Démon sourit largement, les yeux rougeoyant légèrement, se plongeant aisément dans ceux bleu océan de Nora. Celle-ci frémit, et fit tomber son livre. Même si la jeune fille habitait dans cette ville depuis deux ans, les altercations avec des Démons avaient malheureusement, parfois lieu. Tout le temps au lycée. La jeune fille était donc entourée et réussissait à se défendre. Plutôt rassurant. Hors, ici, elle était seule. Et face à ce qui ressemblait un Démon Majeur. Nettement moins rassurant.
D'un brusque tour de hanches, Nora fit demi-tour, jetant son manteau parterre pour avoir plus libre cours à ses gestes, et s'enfuit dans les rayonnages. Heureusement, ses habits du jour lui permettait la course. Une robe à jupon unique, fin et fluide, des ballerines. Ca peut aller. Mais c'était loin de suffire pour distancer le Démon, qui d'un battement d'aile, informa la jeune fille de sa position dans la bibliothèque. Au plafond, avec vue imprenable sur les rayonnages et les cachettes disponibles.
Nora courait, courait, mais le battement d'aile était toujours présent, proche, si proche d'elle. Et d'un seul coup, plongea. Un poids s'effondra sur les omoplates de Nora, qui dans un cri, s'écroula au sol, glissant sur le parquet ancien. Des mains lui plaquaient les épaules, un genou lui explosait les reins. La voix du Démon résonna au-dessus d'elle, victorieux:
- Fuir ne sert à rien, ma chère. Laisse toi aller, c'est si simple ...
- Non !! Laissez-moi !!
Nora se débattit, mais poussa un bref cri, le genou s'enfonçant davantage dans son corps. Des larmes de douleurs pointèrent, et roulèrent sur ses joues. Le poids s'enleva quelques instants après. Nora fut relevée rapidement, une main sur son cou l'alertant. Le Démon lui tenait simplement le cou, sans la soulever ou l'étouffer, les ailes de Dragon à demi-repliée sur ses épaules.. Son regard brillant de sang semblait s'amuser de la situation. Pas étonnant.
- Un voyage gratuit pour le monde des âmes, ça ne te tente pas ? Y a un diner de prévu là-bas ... Tu auras l'honneur d'être le plat de résistance ...
- Je ... J'ai pas bon goût ...
Son rictus s'agrandit devant les yeux écarquillés de panique de Nora. Donc, deux personnes sont surement passées avant elle ... La peur coula dans ses veines, s'insinua dans son esprit, la menant comme un pantin. La jeune fille attrapa les poignets, du Démon, tentant de les écarter. Poussant un cri légèrement étouffé par les mains, Nora se débattit de toutes ses forces, mais malgré cela, se sentit partir ... | |
| | | | Heather Jensen
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| | Sujet: Re: L'habitude ne signifie rien. [ Libre. ] Mer 6 Avr - 17:35 | |
| 14h04... Cinq petites minutes auparavant, j'étais assis sur une des chaises peu confortable de la salle de classe de français. Un cour pénible et endormant. Quelque secondes avant la fin du cour, le professeur nous avait donner à faire une dissertation de trois page. Trois page et quatre jour pour la finir, jusqu'au prochain cour... À cela s'ajoutait la recherche d'angélologie, le problème de mathématique et l'étude pour l'examen de démonologie. Tout ça pour les deux semaines à suivre... comme je détestais les fins de sessions...
Au moment où la cloche avais sonnée, j'avais ramasser mes affaires en vitesse et les avais rangés dans mon sac. Je l'avais ensuite jeté sur mon épaule pour me précipiter vers la bibliothèque. Je devais avoir le plus de temps possible pour finir ma recherche.
J'entrai dans la bibliothèque. À l'entrer, une fille lisait un livre, les écouteurs sur les oreilles. Au moment où j'entrai, elle me je ta un simple regard avant de se replongé dans sa lecture. Rien ne me fit plus de bien que son indifférence. Je m'avançai tranquillement dans la bibliothèque. Je n'étais venu ici que deux ou trois fois. Mais, ces odeurs de papier et ces couleurs de reliure me firent rêver.
J'observais les rangé pour m'orienter quelque peu. Puis, je m'arrêtai devant la section A-Recherche, puis j'y entrai. J'aimais cette section. J'étais une des seule élève de l'école à me passionné autant pour l'angélologie. Je déposai mon sac au fond de la rangé et en sortit mon étui à crayon et une feuille. Je choisis un vieux livre à la reliure de cuir un peu effritée et au page jaunâtres. J'allai m'assoir sur le sol près de mon sac et commençai a feuilleter le bouquin.
«... Selon la Bible, Hébreux 1:14: « Ne sont-ils pas tous des esprits de bien, envoyés pour servir en faveur de ceux qui vont hériter du salut? » Les neuf hiérarchies sont de nature différente et s'élèvent graduellement de l'homme vers Dieu. Selon le Pseudo-Denys l'Aréopagite (vers 490), les neuf chœurs sont regroupés en trois hiérarchies. La première hiérarchie est constituée par les Séraphins, les Chérubins et les Trônes. Viennent ensuite les Dominations, les Vertus, les Puissances, les Principautés, les Archanges et finalement les Anges... »
La soirée avançait sans que je m'en rende compte. Vers 5h00(au coucher du soleil), on fit clignoter les lumières pour indiqué que la bibliothèque allait fermé dans quelque minutes. Mais, je n'avais rien vu, trop captivé par ma lecture. J'avais maintenant remplis six feuilles rectos-verso de notes importantes pour ma recherche. Je continuait à lire dans le calme et le bonheur de tant de découverte.
Vers 5h25, je fut brusquement sortit de ma lecture. Un étrange bruit, comme celui des ailes d'un oiseau en vol m'avait fait sursauter. Puis, j'entendis quelqu'un tomber, quelque rangées plus loin. Je posai mon livre sans prendre le temps de garder la page en mémoire et me levai. Je m'approchai sans faire de bruit de l'endroit où j'avais entendu ces bruits. Je m'adossai à une étagère et tandis l'oreille. La voix forte et grave d'un homme résonna dans la bibliothèque maintenant silencieuse.
- Fuir ne sert à rien, ma chère. Laisse toi aller, c'est si simple …
De cette voix émanait une étrange puissance et une fierté non cachée devant son exploit. Il y avait aussi quelque chose de sombre...
- Non !! Laissez-moi !!
Cette voix-là était celle d'une jeune femme. Et, au contraire de l'autre, elle semblait apeuré.
L'homme ricana et dit:
- Un voyage gratuit pour le monde des âmes, ça ne te tente pas ? Y a un diner de prévu là-bas ... Tu auras l'honneur d'être le plat de résistance ...
Puis, j'entendis un murmure que je ne compris pas... Je m'apprêtais à intervenir quand une image passa devant mes yeux. Le corps inerte d'une femme gisait par terre et un homme d'une fort taille souriait, vainqueur, tout près de la femme, des ailes de dragon déployées dans son dos. Cette vision m'arracha un cri que je ne pus retenir... | |
| | | | Nora Dimitri.
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| | Sujet: Re: L'habitude ne signifie rien. [ Libre. ] Ven 8 Avr - 2:12 | |
| Nora se sentait lentement partir, disparaitre. Dans son dos, derrière la fenêtre, un corbeau s'agitait. Il battait dans ailes, poussait des croassements déchirants. Comme si il avait peur pour Nora. Personne ne le remarquai. Le Démon serra un peu plus sa prise sur la gorge de la jeune fille, lui enlevant ainsi tout espoir de fuite. L'agitation de Nora se calma rapidement sous la pression qui lui coupait la respiration. Le Démon, satisfait, continua le processus ... Mais de nouveau l'arrêta au son d'un cri dans la bibliothèque. Aigu et comme affolé, il ne se trouvais qu'à deux rayons des deux autres. Les yeux brillants du Démon fixèrent un moment les livres, comme Nora le faisait. Tout deux se regardèrent alors. La jeune fille trembla davantage.
- Qui c'est ? La voix du Démon n'était que chuchotement.
- Il, il n'y a personne ... J'allais fermer la bibliothèque ... Nora, elle, parlais d'une voix normale, quoique légèrement sifflante et aigu à cause des doigts serrés autour de sa gorge. Elle voulais que la personne, qu'il qu'elle soit, juste derrière les rayons, prenne la fuite. Tant pis pour elle, elle réussira bien à se débrouiller dans la quatrième dimension ... Ou pas.
- Petite menteuse, qui il y a derrière ces bouquins ? L'homme baissa d'un ton, mais rien ne pouvait être plus inquiétant que son intonation grave et gutturale.
- Puisque je vous dit qu'il n'y a personne, c'est moi qui ait crié, vu comme vous me serrez !! Alors lâchez-moi !! Nora se remit à se débattre avec plus de violence, tentant toujours d'écarter la main du Démon. Celui-ci la lâcha brusquement. Surprise, Nora tituba de quelques pas en arrière, avant de retrouver l'équilibre. A demi ployée en avant, elle massait son cou endolori. Le Démon la fixa un moment avant de brusquement disparaitre derrière les livres. Il allait chercher ... La peur formée en boule dans son estomac, Nora se redressa et malgré sa respiration altérée, se mit à courir, se dirigeant vers les rayons où le cri avait retentit. A peine un rayon dépassé qu'elle entendit un grognement satisfait. Bien évidemment, il avait été plus rapide ... | |
| | | | Heather Jensen
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| | Sujet: Re: L'habitude ne signifie rien. [ Libre. ] Lun 11 Avr - 18:47 | |
| J'essayais tant bien que mal de me remettre de ma vision. J'avais vu tant de souffrance de la scène et tellement de contentement et de satisfaction dans le regard du démon. Mon cœur faisait des bonds furieux dans ma poitrine. Ce n'était qu'une vision... rien de plus... Ce devait être le futur de quelque chose. Peut-être du moment présent?! Je devais faire quelque chose.
Quelque secondes plus tard, je me rendis compte de mon geste. C'était une erreur.. ou peut-être pas. Lorsque j'avais crié, j'avais assurément alerter les autres occupants de la bibliothèque... Et, justement, de l'autre côté de l'étagère, j'entendis le démon demander à haute voix :
-Qui c'est?
Je plaquait ma main sur ma bouche pour faire le moins de bruit possible. Je ne pouvais rien faire pour la fille qui était entre les mains du démon mais je ne pensais vraiment pas que de rester ici était une très bonne idée. Rah... Je détestais les dilemmes.
J'entendis des murmures incompréhensibles et des exclamations furieuses de la part du démon. Puis, d'autres murmures et la fille qui cria, comme fin de phrase :
-...lâchez-moi!
Puis, je l'entendis sur remettre au sol. C'était impossible que le démon l'ai lâché par simple volonté. Il devait donc avoir un autre but en tête...
Un autre sursaut de la par de mon cœur qui me fit perdre l'équilibre. La peur m'envahit... Lorsque je me retournai pour voir ce qui se passait derrière moi, mes craintes furent confirmées. Là, devant moi se tenait le démon, dans toute sa grandeur, les ailes déployées avec un sourire amusé étampé dans le visage. Je lâchai un cri de surprise qui résonna dans la bibliothèque en entier.
-On voulait jouer au plus fins? Quel surprise, pas vrai? On fait pas le malin avec moi...
Il avait prononcé ces mots avec lenteur et j'aurais eu amplement le temps de m'enfuir mais la peur m'avait figé sur place. Je ne sentait pas mes jambes non plus...
D'après mes livres de science, l'adrénaline était supposer se répandre dans le corps et, dans un élan de panique, nous faire réagir plus rapidement. J'étais une exception à la science...
Le démon se jeta sur moi en moins de temps qu'il le faut pour dire «se jeta sur moi» … Il m'adossa au mur en me tenant la gorge de sa grande main... Il avait l'air de s'amuser à me faire souffrir. Il me tenait la gorge d'une seule main et serrait juste assez fort pour que je ne puisse pas bouger et à peine respirer...
Il ricana un peu en voyant la crainte sur mon visage.
-Tu sais, la souffrance est, comme la mort, une partie de la ive. Une jour ou l'autre, tout le monde doit y passer. Peut-être que tu souffrira plus que certain mais... ne te plait pas, tu as un hôte plus qu'intéressant!
J'eus un recule de dégout. Évidement, j'étais contre le mur et je ne pus reculer.
J'espérais un miracle. Je priait intérieurement quelqu'un de faire quelque chose... je jetais un regard par dessus l'épaule du démon pour croiser le regard de la fille. C'était celle que j'avais aperçu à mon enter dans la bibliothèque... Elle ne pouvait pas m'aider...
Le démon resserra sa prise sur mon cou. Une vive douleur s'insinua dans ma tête. Et une autre image passa devant mes yeux. Cette fois, j'avais la certitude que c'était le passé que je voyais. Mais, j'y voyait aussi mon futur car cette vision m'aiderai à me sortir de là.
Je souris au démon qui ne fit aucun geste. Je lui dis:
-C'est vrai... Je suis d'accord avec toi... tout le monde doit... doit y passer. Si c'est mon... mon tour, c'est que tu y est passer avant moi?...
Le sourire du démon s'effaça un instant. Il desserra sa prise et dit:
-Qu'est-ce qui te fais dire qui c'est passer une telle chose?
-Je ne suis pas sotte parce que tu m'as attraper... Probablement un coup de chance...
Il recommença a sourire mais son regard n'avait plus rien de fier. Il avait plutôt l'air... psychopathe et affamé... Comme un chien qui n'a pas été nourrit et qui voit un oiseau se poser tout près de lui...
-Hum... Un coup de chance tu dis? Ouais, peut-être... Mais, ça m'étonnerait!
Il éclata de rire et serra sa main sur mon coup plus fort encore que tout à l'heure... J'essayais de dire quelque chose... en quelque murmure:
-Laisse-moi... t'expliquer comment... comment je... fonctionne...
Je projetai dans la pièce des images. Des mots, des sensations... le genre de pensé que tout le monde pouvait capté, même les humains. Mais, j'espérais qu'un seul serrait affecté... Et mon petit manège réussit.
Le démon changea complètement d'expression. Sur son visage se lisait la peur, la crainte, la faiblesse... Il me lâcha et je m'écroulai sur le sol. Il recula de quelque pas en titubant. Il lança divaguer son regard entre moi et la fille, qui se tenait non loin. J'avais envoyer flotter les mêmes image que j'avais vu dans ma vision. Le passé trouble du démon refaisait surface en lui et l'expérience vécu une fois de plus ne devait pas être très plaisante...
Je ne savait pas à quoi il pensait. J'espérais que les images que j'avais envoyer suffirait à le faire fuir. Mais un démon n'est pas la créature qui se laisse faire le plus facilement... Je me redressai et croisai les doigts... | |
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